AGENCE

agence perris.perris architectes
Si notre activité d'architecte de campagne comble nos désirs de promouvoir une certaine architecture, l'accès à la commande publique de qualité devrait concourir encore mieux à cette promotion. Notre production si elle n'est pas dans l'exceptionnel ni dans le spectaculaire, est subordonnée aux ressources d'un territoire qui conditionnent notre savoir-faire. Ainsi la culture technique présente et lisible dans notre production si elle procède d'un choix théorique et préalable, est aussi subordonnée aux savoir-faires des entreprises. Mais cette culture technique n'est pas celle de l'ingénieur qui comme le souligne Lewis Strauss dans la pensée sauvage : subordonne chacune de ces tâches à l'obtention de matière première et d'outils, conçus et procurés à la mesure de son projet mais plutôt celle du bricoleur dont  l'univers instrumental est clos, et les règles de son jeu est toujours de s'arranger avec les moyens du bord.
Si bien sûr pour nous l'architecture est une activité savante, une telle conception valorise un point essentiel : Notre pensée doit se retourner vers un ensemble déjà constitué, formé d'outils et de matériaux ; en faire, ou en refaire l'inventaire ; enfin et surtout, engager avec lui une sorte de dialogue, pour répertorier, avant de choisir entre elles, les réponses possibles que l'ensemble peut offrir au problème qu'il lui pose.
Notre démarche adoptant les principes de la transversalité, où les questions environnementales sont abordées comme un objectif qualitatif commun à l'ensemble du groupement, garantit une approche globale du projet. Aussi si l'on admet que l'architecture soit un champ disciplinaire au même titre que la santé ou l'éducation, notre approche projectuelle ne se fera pas par discipline mais plutôt en convoquant l'ensemble des disciplines à réfléchir sur des thèmes spécifiques que pose l'architecture. Cette méthode transversale favorise la fabrication d'un ensemble où les questions spatiales s'imbriquent avec les questions énergétiques, structurelles, économiques ou matérielles mais aussi avec l'environnement mais plus encore avec le paysage et son utilisation. Une telle démarche montre que si bien entendu l'architecture est une activité savante convoquant un ensemble de disciplines techniques, elle est aussi affaire de tous et que chaque projet doit jouer un rôle pédagogique exemplaire dans l'éducation d'une population soucieuse de son environnement.

 

 

 

 

valérie PERRIS

architecte DPLG 1996. diplômée de IPMD à PARIS. diplôme d'architecture intérieure

formation en histoire de l'art en en archéologie
lauréate du panorama de la jeune architecture en languedoc roussillon en 2004
travail au sein de l'IFA (Institut Français d'Architecture), département archives contemporaines, participation à la réalisation de l'exposition sur Georges Henry PINGUSSON en 1998, avec Simon TEXIER, commissaire d'exposition
création de l'agence perris.perris architectes en janvier 2002 

 

pascal PERRIS

architecte DPLG 1983. DEA histoire de l'architecture contemporaine à PARIS SORBONNE

enseignant titulaire à l'ENSAM (Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de MONTPELLIER) depuis 1999. enseignant vacataire de 1999 à 2003 à l'Ecole d'Architecture de PARIS Malaquais, département architecture domestique dirigé par Monique ELEB. enseignant titulaire de 1994 à 1999 à l'Ecole d'Architecture de NANCY.
recherche classement et inventaire sous la direction de David PEYCERE du fond d'archives de Jean DUBUISSON à l'IFA en 1996. commissaire de l'exposition sur l'oeuvre de Jean DUBUISSON en 1998 à l'IFA.
création de l'agence perris.perris architectes 2002. associé à l'agence d'urbanisme l'AUC de 1996 à 2002. création de l'Atelier Arch' de 1985 à 1994 en association avec Philippe GIRAULT. dirigeant d'une entreprise de maçonnerie de 1991 à 1994.